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Robert Papin : mon blog aux entrepreneurs - Page 5

  • Stratégie pour la création d'entreprise : lancement de la 13eme édition

    robert_papin_strategie13.jpgLe grand jour est arrivé ! La 13ème édition de "Stratégie pour la création d'entreprise" est maintenant disponible chez Dunod. Retrouvez sur les pages de mon éditeur Dunod mon interview de présentation.

     

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    Présentation de l'ouvrage :

    GRAND CLASSIQUE ET BIBLE DE LA CRÉATION D’ENTREPRISE, LA 13E ÉDITION DU PAPIN DONNE AUX CRÉATEURS ET REPRENEURS LES ARMES POUR RÉDUIRE LES RISQUES ET CONSTRUIRE LEUR RÉUSSITE. TOUS LES ASPECTS DE LA CRÉATION SONT ABORDÉS : PSYCHOLOGIE DU CRÉATEUR, TEST DE L’IDÉE, MARKETING, BUSINESS PLAN, RÈGLES JURIDIQUES, FISCALES ET SOCIALES, TENANT COMPTE DE LA LOI DE FINANCES 2009. UN SITE INTERNET EST ASSOCIÉ AU LIVRE.

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    Si la création d’entreprises est une aventure passionnante qui attire toujours plus de prétendants, c’est aussi une aventure risquée. La moitié des projets échoue dans les cinq premières années. Si la reprise d’une entreprise permet d’emblée de gagner plusieurs années, la plupart des repreneurs ignorent quelles en sont les modalités et peinent à surmonter les difficultés. Cette 13e édition entièrement mise à jour du best-seller incontesté des entrepreneurs, donne aux créateurs et repreneurs les armes les plus récentes et les plus performantes pour réussir, dans :

    - l’analyse et le test de l’idée (potentiel de clientèle, rôle de l’innovation technologique) ;

    - la conception d’un projet détaillé et l’élaboration du dossier (sources de financements, comptabilité, gestion financière…) ;

    - la résolution des questions juridiques (choix de la structure, protection du nom…), sociales (législation sociale, nouvelles dispositions relatives au marché du travail, formalités administratives…), fiscales (mode d’imposition des bénéfices…) ;

    - la gestion du développement stratégique, financier, humain ;

    - la reprise d’une affaire qu’elle soit en bonne santé ou en difficulté.

    Issu de la pédagogie « Entrepreneurs » mise au point par Robert Papin à HEC, testé sur des milliers de créateurs, cet ouvrage s’adresse aussi bien aux futurs patrons d’entreprises industrielles, commerciales ou artisanales qu’aux cadres et aux chercheurs qui ambitionnent de créer leur propre structure. Il est en outre un guide précieux pour les étudiants et pour tous les métiers du conseil et de l’aide aux entreprises.

    Site Internet associé comprenant des modèles de statuts, d’imprimés, de tableaux financiers, des adresses utiles et des auto-tests.

  • Mon conseil de management aux entrepreneurs : Mode d'emploi du changement

    Alors qu'hier la direction des entreprises était le domaine réservé des spécialistes, elle est devenue un art : l'art de prendre des décisions rapides et créatrices à partir d'informations fragmentaires ou pléthoriques. Alors qu'hier la conception d'un plan de développement exigeait des connaissances sophistiquées en management, elle fait désormais largement appel à la curiosité, l'imagination et l'intuition. Alors qu'hier l'art de gérer les hommes se résumait bien souvent à organiser, coordonner, contrôler, il privilégie aujourd'hui l'aptitude à s'entourer d'individus à fort potentiel désireux d'exercer le maximum de responsabilités, capables de travailler en équipe et qui accepteront d'être contrôlés.

    Les qualités que nous venons d'évoquer sont probablement celles qu'il convient de posséder pour réussir dans les affaires mais également pour s'épanouir dans votre carrière professionnelle et satisfaire vos objectifs personnels.

    Si vous ne possédez pas un diplôme réputé, vous n'avez donc aucune raison d'entretenir un complexe d'infériorité d'autant que votre succès reposera très largement sur le courage avec lequel vous précéderez le changement au lieu de vous y adapter contraint et forcé.

    Développer votre curiosité, votre imagination et votre agilité mentale c'est probablement le meilleur ingrédient pour précéder le changement.

    Votre agilité mentale

    Un grand chercheur, Georges Lawton, déclarait voici quelques décennies " Par l'effort, votre puissance mentale peut se développer jusqu'à 60 ans. Au-delà, vos capacités intellectuelles diminueront mais si lentement qu'à quatre-vingt ans elles seront peut-être aussi bonnes qu'à trente ans ". Réalisez le petit exercice suivant qui vous permettra peut-être d'entrevoir ces capacités. Il consiste à trouver le prénom manquant dans la liste ci-dessous :

    Pierre

    Charles

    …….

    Nicolas

    Solange

    Le 4ème prénom manquant est-il Robert ? Eric ? Simon ? - Pourquoi ? (*)

    Développer votre agilité mentale ne consiste pas nécessairement à résoudre correctement des problèmes mathématiques complexes mais à vous interroger en permanence sur la manière dont vous pourriez transformer une idée en un produit ou service rentable pour vos clients et pour votre entreprise. Encore faut-il avoir des idées et pour cela il est nécessaire de développer votre curiosité, votre réceptivité. 

    Votre curiosité, votre réceptivité

    Il existe de multiples procédés pour développer votre réceptivité au monde qui vous entoure. Si vous être un cadre ou un patron " de choc ", cette réceptivité possède deux adversaires redoutables : votre propension à analyser les informations en même temps que vous les recevez et votre tendance à ne poser que des questions fermées. Si vous prenez conscience de cela, vous aurez à votre portée des recettes qui pourraient être efficaces.

    Pour développer votre réceptivité vous devez d'abord vous interdire de réfléchir pendant que vos interlocuteurs vous apportent des informations. Si vous analysez ces dernières, vous les confronterez inconsciemment à ce que vous avez reçu dans le passé et vous éliminerez tout ce que vous n'avez pas déjà perçu ou ressenti auparavant. Par ailleurs, vous filtrerez vos perceptions en utilisant comme critère d'analyse vos aspirations, vos préférences et vous entendrez uniquement ce que vous souhaitez entendre. Faites l'expérience suivante. Si vous avez des enfants, écoutez les pendant un quart d'heure en vous interdisant de réfléchir à autre chose pendant qu'ils vous parleront. Vous leur ferez plaisir, vous constaterez que l'écoute peut éviter de transformer un entretien en pugilat… et vous recevrez certainement des informations dont ne perceviez pas auparavant l'utilité. Quant à ces questions fermées qui n'appellent comme réponses que des " oui " ou des " non " interrogez-vous sur la manière de les modifier de telle sorte que vos interlocuteurs puissent développer leur point de vue. Au lieu de dire : " Ce plan est un beau plan, n'est ce pas ? " pourquoi ne pas poser la question qui suit : " Comment pourrions-nous améliorer ce plan ? ". Cela vous demandera des efforts mais si vous utilisez là encore vos enfants pour pratiquer cet exercice, vos cobayes apprécieront votre désir de communiquer, vous bannirez toutes ces questions fermées qui n'étaient posées que pour obtenir l'acquiescement de vos interlocuteurs et vous approvisionnerez votre banque de données en informations qui alimenteront votre créativité.

    Votre imagination

    Pour développer votre imagination luttez d'abord contre un principal obstacle à votre créativité : la crainte du ridicule. Acceptez pour cela de réaliser le petit exercice qui suit. Prenez la cartouche d'encre de votre stylo et videz la moitié de son contenu au beau milieu d'une feuille de papier. Sur cette feuille appliquez une seconde feuille pour écraser la tache et faites ensuite courir votre imagination pour décrire le tableau que vous venez de réaliser. " Un jeu idiot " diront vos détracteurs. Répondez leur que Victor Hugo devait être idiot puisqu'il adorait cet exercice de créativité. Il existe un autre obstacle à la créativité. Vous le percevrez en posant la question suivante à votre voisin : " Pensez-vous être capable de me citer d'emblée 15 modèles de bateaux différents ? ". Gageons qu'il répondra " Non " or il sait ce qu'est une pirogue, une galère, un drakkar, un canoë, un paquebot, un porte avion, un sous-marin, une jonque… Le deuxième obstacle à notre imagination c'est donc ce manque de confiance en vos capacités créatives qui vous empêche de passer d'un état de curiosité passive à cette curiosité active qui vous permettra de pourchasser vos idées, les capturer et les transformer ensuite en projets concrets.

    (*) Il s'agit de Simon car la première lettre de chaque prénom correspond à la dernière lettre du prénom précédent.

    Lire la suite ? Consultez le Tome 1 de l’Art de diriger (Management – Stratégie), Editions Dunod, 2006, 3ème édition, chapitre 8, ("Le secret de votre réussite : votre curiosité, votre imagination et votre agilité mentale ").

  • Mon conseil de management aux entrepreneurs : Pour réussir votre carrière professionnelle, soyez clair avec vous-même

    Pour mieux vous épanouir dans votre métier, prenez un peu de temps pour réfléchir à ce qui vous rendrait pleinement heureux dans la vie. 

    Mais, direz-vous, comment peut-on imaginer qu’une personne responsable puisse n’avoir jamais réfléchi à ce qu’elle attend de la vie ?

    Et pourtant, combien de dirigeants, de cadres et d’étudiants, de consultants et d’enseignants se plongent dans leurs activités quotidiennes espérant inconsciemment que les événements viendront naturellement leur révéler ce pour quoi ils sont les plus doués et ce qu’ils devraient faire pour être heureux ? Lorsqu’ils commenceront à vieillir, ils commenceront à s’étonner puis à s’indigner de constater que la vérité reste cachée. Mais comme personne ne semblera porter attention à leur indignation, ils se consoleront volontiers en se retournant sur leur passé. Ils se diront alors : « Ce que j’ai fait jusqu’à maintenant n’est pas si mal, conservons au moins cet acquis »… Et ils essaieront de le conserver en protégeant un peu plus leur territoire, sans réaliser qu’ils deviendront un peu plus prisonniers de leurs activités et que celles-ci deviendront prisonnières de leur personnalité. 

    Mais quant bien même un individu prendrait conscience de ce qui le rendrait heureux, pourra-t-il tirer la leçon d’une telle réflexion pour se fixer un but dans la vie ? Celle-ci n’est-elle pas, comme le chantait le Beatle John Lennon, « ce qui te tombe dessus quand tu te casse la tête à faire d’autres projets » ? Certes oui… pour ceux qui font des projets sans idées claires des satisfactions qu’ils aimeraient en tirer. Si, au contraire, vous acceptez de faire l’effort de réflexion sur vos objectifs et vos motivations alors, dès que vous percevrez ceux-ci, la providence entrera en scène et, comme l’écrit Goethe : « Toutes sortes de choses se produiront qui, antérieurement, ne se sont jamais produites. De la décision jaillira un flot d’événements qui détermineront en votre faveur quantité d’incidents, de rencontres et d’appuis matériels imprévus qu’aucun homme n’aurait pu imaginer ».

    Ce que vous pouvez faire ou rêver de faire, commencez donc à le faire car l’audace est porteuse de puissance et de magie.

     

    Lire la suite ? Consultez le Tome 1 de l’Art de diriger (Management – Stratégie), Editions Dunod, 2006 : Chapitre 9, («Mieux se connaître pour mieux réussir »).

  • Mon conseil de management aux entrepreneurs : de la modestie !

    Miguel Gimenez avait les dents longues, très longues et, lorsqu'il sortit d'une école réputée, il avait déjà publié un petit livre intitulé : "Des mille et une manières de réussir dans la vie". Ce livre était largement inspiré d'un ouvrage publié par un auteur réputé. Il bénéficia d'un accueil chaleureux dans sa patrie. La télévision lui consacra une longue émission et dans beaucoup de foyers des parents se tournèrent vers leurs enfants en leur demandant d'écouter ce garçon plein d'avenir qui suggérait aux jeunes auditeurs de beaucoup travailler et surtout d'apprendre à bien se vendre et bien choisir ses amis (uniquement ceux qui pourront favoriser vos projets). Miguel vous recommandait, à cet effet, de vous placer sous l'aile d'un protecteur influent, de toujours l'écouter attentivement pour détecter tout ce qui pourrait vous en rapprocher, de louer ses qualités, de reconnaître vos faiblesses pour mieux vanter ses capacités, de se charger des bonnes nouvelles et de laisser aux subordonnés le soin d'annoncer les difficultés, d'éviter les projets risqués, de rendre service quand cela ne vous coûte rien, de ne pas laisser passer une réunion sans prendre la parole et, pour mieux vous donner une réputation d'autorité, de parler sur un ton ferme en attendant, pour intervenir, que les autres soient fatigués.
    Miguel insistait longuement sur la nécessité de se montrer, de beaucoup se montrer, afin que les personnages influents n'oublient pas de vous donner d'importantes responsabilités.
    L'oncle de Miguel, ministre des finances de son pays, ne pouvait refuser d'embaucher un garçon aussi brillant qui, au lendemain même de son mariage (avec l'unique héritière d'une famille fortunée), voulait déjà commencer à travailler.
    Le directeur du cabinet, François Gomez, était un homme de cinquante ans, sérieux et pondéré, qui parlait peu mais toujours à bon escient. Lorsque le ministre lui demandait son avis, il réfléchissait longuement, consultait ses collaborateurs et se contentait ensuite d'indiquer les avantages et les inconvénients des solutions envisagées, sans trop insister pour ne pas influencer son patron. Ses amis et ses collaborateurs pouvaient toujours compter sur lui lorsqu'ils rencontraient des difficultés. Les étrangers cherchaient parfois à profiter de lui mais il savait éloigner les confidences et par conséquent les requêtes.
    Le ministre le considérait comme un brave homme efficace, conciliant et serviable et le personnel du ministère parlait de lui avec respect car il travaillait beaucoup, se montrait peu, ne menaçait jamais mais n'aimait guère qu'on lui marche sur les pieds.
    L'arrivée de Miguel fut saluée comme un événement. Pensez donc! une vedette de la télévision qui allait mettre un peu de piment dans la vie de chacun. Notre jeune héros s'y employa immédiatement. On le vit beaucoup, il parla beaucoup, appela chacun par son prénom et garda sa porte ouverte à tous. Six mois plus tard il était devenu la coqueluche de toutes les secrétaires. Son oncle observait avec amusement son pétulant neveu et le directeur du cabinet parlait avec sympathie de ce jeune élément qui possédait un talent inégalé pour se faire remarquer dans les réunions et dans les réceptions. Un an exactement après l'arrivée de Miguel, un vendredi soir, coup de théâtre : l'oncle de Miguel est nommé premier ministre. Il désignera son successeur le lundi matin. Qui pensez-vous qu'il désigna : Miguel son neveu ou François Gomez ?… Vous l'avez deviné, c'est la modestie (l'efficacité) qui triompha.

    Pour en savoir plus :

    Consultez le Tome 1 de l'Art de diriger (Management – Stratégie)
    Edition Dunod, 13e édition 2009 : Chapitre 1, Section 3, (« Pour aider vos collaborateurs à mieux se respecter, ne les laissez pas manipuler »), page 60 et suivantes.

  • Créateurs et repreneurs

    Restez chez nous et priez pour nous

    Je viens de consacrer 4 mois à la mise à jour de la dernière édition de Stratégie pour la création d’entreprise.
    Pendant 120 jours, j’ai erré dans les cotisations sociales, navigué dans les droits de mutation, décrypté la taxation des apports et de tout un tas d’impôts directs et indirects qui prouvent l’ingéniosité de ceux qui réussissent à prélever plus de 50 % de notre produit national brut.
    J’ai tiré de cela deux enseignements. Le premier c’est que chez nous le droit social est fiscal est devenu si compliqué, que pour réussir à créer ou reprendre une entreprise, un créateur ou un repreneur devrait le fuir alors que pour éviter des surprises désagréables il devrait le maîtriser.
    Le deuxième enseignement c’est que chez nous le droit social et la fiscalité resteront bien trop compliqués tant notre pays continuera de faire sienne le dicton de Pascal : « L’intérêt général est un cercle dont le centre est partout et la circonférence nulle part ».
    Mais - direz-vous - votre premier enseignement ne risque-t-il pas de faire fuir nos créateurs à l’étranger et votre second enseignement ne risque-t-il pas de les inciter à y rester ?
    Fort heureusement, la langue de Sheakespear reste pour la majorité d’entre eux trop compliquée. C’est pourquoi ils vous diront bien volontiers que la France est un beau pays et que si les concurrents vont s’installer à l’étranger, ceux qui sont fidèles à leurs racines pourront en profiter. En profiter, oui, mais certains commenceront à se demander combien leur coûtera le conseiller juridique, le fiscaliste et le spécialiste en droit social auxquels ils devraient faire appel pour pouvoir se consacrer totalement à leur projet. La quasi totalité des créateurs et des repreneurs se lancent dans l’aventure avec des capitaux personnels déjà insuffisants. Diminuer leur rentabilité par des honoraires conséquents n’est-ce pas le meilleur moyen d’augmenter les risques d’échec ? Et puis, lorsqu’on est patron, peut-on faire fi de notions juridiques dont l’ignorance pourrait vous conduire devant un tribunal pour abus de biens sociaux, devant le conseil de Prud’hommes pour licenciement abusif ou devant l’inspecteur des impôts pour un contrôle fiscal justifié ?
    Et le créateur de rêver d’un gouvernement qui viendrait tout simplifier… «Voyez comment on a déjà simplifié les formalités de création et la présentation du bulletin de salaire» vous diront-ils. Pourquoi ne pas aller beaucoup plus loin ? Certes, mais si vous examinez les textes qui concernent ce fameux bulletin, vous constaterez que les calculs de l’employeur restent aussi imposants qu’auparavant : 13 à 30 lignes de calculs, au moins 20 cotisations et taxes différentes à prendre en compte… un record européen !
    Alors, si vous voulez éviter de naviguer à l’estime, trois solutions sont à votre disposition. La première consiste à trouver un bon spécialiste et à travailler encore plus pour le rémunérer.
    La seconde consiste à épouser une (ou un) spécialiste du droit des affaires possédant une bonne culture fiscale et sociale. Vous pourriez même le rémunérer. Elle (ou il) se chargera de vous expliquer le régime fiscal du salaire des conjoints de dirigeants…
    La troisième solution m’a été dictée par une phrase de Henri Bernard Shaw : «L’homme raisonnable s’adapte au monde. L’homme déraisonnable essaie d’adapter le monde à lui-même. C’est pourquoi tout progrès dépend de l’homme qui n’est pas raisonnable ».
    Et si nous étions tous déraisonnables en persuadant tous ceux qui nous entourent que notre pays est capable de faire mentir le dicton de Pascal ? Peut être pourrions-nous commencer par accepter l’idée que si l’intérêt général est un cercle dont la circonférence est nulle part, le centre pourrait bien nous être imposé demain car le contrôle de beaucoup de grandes entreprises françaises nous a déjà échappé. En comprenant cela nous aurons probablement envie de valoriser nos entrepreneurs et de leur faciliter la tâche pour qu’ils ne soient pas tentés de partir à l’étranger. Accepter l’idée que nos entreprises constituent la source de nos richesses, et en tirer les conséquences, cela constituerait sans doute une révolution dans notre pays. Mais avouons qu’il serait quand même préférable que nous puissions financer nos retraites plutôt que de financer les fonds de pension de pays étrangers.